Ces ornements sacerdotaux ne sont visibles qu'en des circonstances exceptionnelles : leur conservation nécessitant des conditions hygrométriques et thermiques particulières.
Voile de pupitre et dalmatique, XVIIe siècle.
Broderies de laines polychromes sur toile rapportées sur damas de soie violette du XIXe siècle. Don de Madame de Sévigné aux chanoines de la Collégiale de Picquigny, en souvenir de son passage au château, du 27 au 30 avril 1689.
Classés Monument Historique le 8 février 1908. Restauré en 1987.
La tradition prétend que Madame de Sévigné aurait brodé elle-même l’ornement offert à Picquigny, ce qui semble peu vraisemblable : seuls des professionnels ont pu exécuter des broderies d’un tel niveau. Il est plus probable que, selon des indications iconographiques précises, Madame de Sévigné ait fait réaliser cet ensemble d’ornements dans un atelier réputé, vraisemblablement l’atelier des Ursulines à Amiens.